JOUR 6 Le paradis blanc
Pour limiter notre déception de ne pouvoir admirer le Cap Nord, la guide de cette excursion décide de faire arrêter le bus à quelques kilomètres sur le chemin de retour pour nous « aérer » un peu. Sur ce parking, nous faisons les 100 pas, étonnés par la merveille de paysage que nous avons sous les yeux. Autour de nous, une blancheur immaculée, de loin en loin, des fjords absolument déserts et merveilleux …
Avant de reprendre le bateau, nous faisons une petite balade en ville, notamment dans un musée où nous admirons des gravures hautes en couleur d’une artiste locale.
Dans la nuit du 6ème au 7ème jour, nous allons à l’aéroport de Kirkeness ; fin du voyage !
JOUR 6 L’inaccessible NORDKAPP
La route vers « le Cap », longue de 34 kms, est enneigée et verglacée ; 3 bus remplis de touristes s’y engagent sans crainte et sans déraper ; mais il y arrêt brutal a quelques kms du but ; un employé de la sécurité routière demande aux chauffeurs de mettre des chaînes à leurs roues, car le chemin à gauche de la route est peu praticable ; les bus doivent être précédé d’un chasse-neige, déjà parti préparer notre passage ; lorsqu’il revient nous chercher, il nous annonce que ce chemin restera fermé, lui-même avec son chasse-neige ayant failli se retourner. Nous rentrons à Hohningsvag …
JOUR 6 En route vers le NORDKAPP
L’avant dernière étape doit nous amener au Cap Nord, au-delà du 71ème degré de latitude, situé sur une île dénommée Mageroya. Partis en fin d’après-midi, nous passons devant la cathédrale arctique, construite en 1965. La nuit se passe dans un bras de mer assez large, le Savoysundet, avec une escale rapide vers 6h00 du matin, et là, nous admirons un lever de soleil grandiose, mais pas d’aurore boréale. Nous nous arrètons ensuite à Hohningsvag, où un bus doit nous amener au Cap Nord ; sur le port trône une superbe statue d’un chien « sauveur d’humains ».
JOUR 5 En chiens de traineaux
JOUR 5 Jour et nuit polaire à Tromso
Les jours diminuent, la lumière faiblit mais le contraste extraordinaire entre nuit noire et neige blanche immaculée nous surprend ; de simples spectateurs de cet environnement, nous allons devenir acteurs en participant à une balade en traîneaux tirés par des chiens huskis, guidés évidemment par un maitre chien, d’origine française ! Nous commençons par prendre des forces, invités dans une tente sami (lapone !) à manger des gâteaux et boire du thé local
JOUR 4 Le Bar Glacé de Svolvaer
Nous quittons Bodo en fin d’aprés-midi (15h00 !) ; nous traversons un vaste bras de mer pour nous rendre aux îles Lofoten ; à la nuit tombante, une lueur violente déchire le ciel derrière une montagne, puis disparaît, nous laissant le temps de la photographier ; un aurore boréale ? Nous n’en serons pas sur, mais on peut toujours rêver !
Le Bar Glacé nous accueille avec un verre de jus de fruit bien froid ou une tasse de thé, dans un décor constitué de blocs de glace sculptés qu’il faut « réviser » tous les jours pour éviter une fonte destructrice ; étonnant ?
JOUR 4 BODO
A Bodo, on peut y faire du shopping dans différents centres commerciaux, ou visiter un musée de l’aviation, ce qui ne nous passionne pas ; nous négocions avec un taxi une balade à 25 kms de là, dans un fjord infernal (le Saltztraumen) traversé par un courant marin poussant des masses d’eau gigantesques et tourbillonnantes dans un détroit très … étroit ! Quand nous y arrivons, dans une voiture roulant à 100 kms/h sur une route plutôt verglacée, nous sommes à marée basse ; l’eau passe vite, simplement, en dessous d’un pont superbe !
Dans une des photos, trois personnes marchent sur une route gelée : l’une a des chaussures de ville et danse sur le verglas ; une autre a des crampons et semble détendue ; la troisième n’est pas du tout à l’aise ; qui sont-elles ?
JOUR 3 et 4 Le littoral norvégien en haute mer
De Trondheim à Bodo, nous allons vivre 12 heures de traversée en suivant le littoral … d’assez loin, ce qui veut dire plutôt en haute mer, là où le vent soulève de fortes vagues qui font bouger le bateau, ce que certains d’entre nous, dont l’auteur de ces lignes, supportent plus ou moins bien. Il s’agit simplement de faire son apprentissage de marin !
Mais nous allons aussi passer le cercle polaire, ce qui rassemblera à la tête du bateau , au 7ème étage, les amateurs de champagne pour y faire la fête ; nous aurons droit à un diplôme attestant ce passage, et nous admirerons de loin, un peu bousculés par les vagues, un globe terrestre en fer forgé illuminé qu’il est risqué de photographier sans pied !